jeudi 26 janvier 2017

Une approche de préparation d'image pour graver un bois au laser

Voici une démonstration intéressante qui pourrait aider ceux qui veulent préparer une image pour la graver avec un graveur découpeur au laser, par exemple l'Epilog 24 de l'Atelier de l'île.

Toutes les informations ne sont pas pertinentes puisque dans la démo, l'image n'est pas préparée pour créer une matrice pour l'impression en relief, de style rouleau encreur en surface où les creux sont épargnés (blanc).

Mais quand même, si on fait abstraction de l'image elle-même;o) et qu'on porte attention surtout aux outils utilisés dans Photoshop, c'est instructif. Ensuite,  chacun sa méthode.

Asta la vista Baby !;o)

mardi 3 janvier 2017

D'autres expérimentations au GRAVLab

À la fin de l'année 2016 nous avons grand ouvert les portes de notre GRAVLab dans le but d'offrir l'opportunité au plus grand nombre possible de nos membres d'expérimenter avec notre graveur/découpeur laser Epilog. Diverses approches ont été mises de l'avant, toutes orientées vers l'usage des nouvelles technologies numériques appliquées à la création en arts visuels et en particulier à l'estampe contemporaine.

Les oeuvres produites sont exposées dans l'ESPACE Atelier de l'île et stimulent une réflexion sur les différentes possibilités offertes par le processus de morsure par technologie laser.
Voici quelques exemples:

Ci-dessus une image de Claudette Domingue, gravée dans le papier.


Un bois gravé d'Hélène Brunet-Neumann imprimé en noir sur un papier fin de type washi.


Une image multiple imprimée en "chine collé" à partir d'une matrice de linoléum gravée au laser.



Une image de Marcel Achard, gravée au laser sur peuplier russe, imprimée en blanc sur papier Stonehenge noir.


Impression de Michèle Campeau, imprimée à partir d'une matrice de bois gravée au laser.

Impressions de Michèle Campeau, imprimée à partir de deux matrices de bois gravée au laser, un positif, un négatif, combinés pour obtenir la troisième image.

 Ci-dessus, une estampe d'Olga Inés Magnano dans laquelle le laser a soustrait une partir de l'encre en surface.


Une estampe de la série "Fisherman's bend" de Paul Ballard.


Fin décembre 2016 - Dessins Quantiques de Richard Purdy - 2017 déjà en développement !



Voici une courte vidéo enregistrée par Richard Purdy qui documente une partie de son processus créatif pour la série Soft Bitch de ses Quantum Drawings, une démarche entreprise en Australie au début de l'année 2016 et menée à bien en tirant avantage de nos nouveaux équipements:



Dans la vidéo, on voit bien comment Richard Purdy a exploité plusieurs capacités de l'Epilog Zing 24 de 40 watts pour arriver à une série consistante et originale provoquant à la fois la réflexion et un choc esthétique en harmonie avec sa démarche artistique.
Après plusieurs tests sur différents types de papiers il a créé la série finale sur papier Arches, Moulin du Gué, ce papier blanc est composé de longues fibres (85%) de coton et de lin (15%).
Ce choix n'a pas été fait au hasard, mais bien parce qu'après plusieurs autres tests, sur d'autres types de papier Arches, sur Fabriano, St-Armand, on a pu constater une différence de teinte résultant de la brûlure du laser et un choix délibéré s'est imposé au goût de l'artiste.
En effet, cette teinte de brûlure pouvait varier d'un ton tirant de l'ochre à l'ivoire selon les paramètres utilisés, soit la puissance du laser (en %) multipliée par la vitesse de déplacement du laser (en % aussi) interprétant les différentes tonalités de l'image originale.
De fins ajustements ont été utilisés pour favoriser l'obtention d'un maximum d'effet 3D tout en respectant la limite de résistance au perçage du papier.
L'artiste a modulé ces différents paramètres pour obtenir des transparences en filigranes, des bas-reliefs à même l'épaisseur du papier, et des teintes rappelant des images fossiles, des traces stratifiées ou des vagues et artefacts dans un sable très fin.